Inédit : Alysophil crée une bibliothèque de molécules

Société spécialisée dans la chimie en flux et l’intelligence artificielle, Alysophil annonce le 3 mars 2020 son offre de solutions afin de répondre aux spécifications complexes de ses clients.

Du jamais vu …

Alysophil a développé un nouveau concept industriel : une bibliothèque d’un million de molécules. Cette base de données à été construite grâce à plusieurs réseaux neuronaux profonds. Ces molécules n’avaient, jusqu’à maintenant, jamais été synthétisées. Alysophil s’inscrit dans une approche d’interconnexion de technologies de deep learning et d’une activité industrielle deeptech.

L’équipe R&D, qui a mené à bien ce projet, avait pour objectif de développer un nouveau modèle de chimie industrielle pour ses partenaires. Cela permet à Alysophil de s’appuyer sur cette base de données pour répondre aux besoins des équipes industrielles. Elle apporte son soutien à ses entreprises associées dans le secteur de la défense et de l’espace mais aussi des cosmétiques, des arômes et des parfums. Ce sont les recherches faites, à l’aide de procédés innovants, qui ont poussé l’équipe à créer in silico des molécules dédiées à un marché. Ils ont produit, sur la base d’un cycle court, un million de molécules à l’aide de synthèses nouvelles rendues possibles par la chimie en flux.

Cette bibliothèque atypique contient à la fois les propriétés physiques et chimiques des molécules, mais également des données du type sociétales, économiques ou liées à la perception humaine comme l’odeur, la toxicologie, l’application potentielle, le secteur économique ou la synthétisabilité. Alysophil assure que la base de données des molécules sera régulièrement mise à jour.

Une démarche novatrice

Alysophil s’inscrit dans la démarche du dernier rapport du Ministère de l’Économie et des Finances : « Dans le domaine de l’intensification des procédés, les mésoréacteurs sont plus économes en ressources que les réactions classiques en batch et l’utilisation de biomasse sur des procédés intensifs se développe. Leur faible encombrement, leur capacité à réduire les risques industriels et leur besoin en CAPEX, plus faible que les installations classiques, en font un facteur potentiel de réindustrialisation des territoires. »

« Nous venons de franchir un jalon important pour notre société. […] Ce travail correspond parfaitement à la mise en pratique de notre slogan : la chimie en flux à la puissance de l’IA. » explique Philippe Robin, président et co-fondateur d’Alysophil.